Dossier de la revue trimestrielle Lecture Jeune, n°182, juin 2022.

Constat
La forme ludique sous toutes ses formes (jeux de société, jeux vidéo, etc) semble dominer la lecture. La raison : une désaffection des adolescents pour celle-ci.
Problématique
On assite à une hybridation des formes ludiques et littéraires soit en l’adaptation de jeux en livres et inversement, qui constituerait une réponse au postulat initial.
Certains jeux feraient-ils lire, et certains livres feraient-ils jouer ?
Plan
Pour répondre à la problématique, le dossier se décompose en trois parties :
- Penser : apports réflexifs et théoriques sur le jeu
- Agir : mises en pratique, applications concrètes
- Lire : où quand lire devient un jeu
Au menu : des articles, des entretiens et des focus.
Première partie – Penser : le jeu, c’est du sérieux
Tentative de compte rendu de l’article de Gilles Brougères, professeur en sciences de l’éducation à l’université Paris 13, à la manière d’une sketchnote.

Mon avis : cette lecture permet une distanciation en replaçant le jeu au centre des préoccupations actuelles avec le phénomène de la gamification.
« Les formes littéraires du jeu » de Sébastien Wit, docteur en littérature comparée à l’université de Parie Nanterre.


Mon avis : cet article offre des pistes pédagogiques de créations ludo-littéraires à faire réaliser aux élèves, et pas seulement avec les histoires dont vous êtes le héros.
« Apprendre par le jeu » : entretien avec Julian Alvarez. propos recueillis par Louis Barchon

« Des jeux et des livres » de Bruno Dupont, docteur en lettres à l’Université de Liège.
JV : abréviation utilisée pour jeux vidéo


Des pistes pédagogiques à explorer du côté de la poésie gamer et du manga isekai.
Deuxième partie – Agir : le jeu comme médiation à la lecture
« Jouer à écrire » : entretien de Morgane Vasta, médiatrice du livre.


La forme ludique vise à faciliter l’appropriation du contenu de l’atelier, car l’écriture en elle-même ne peut pas être considérée comme un « jeu » pour les ados qui ont du mal à l’apprivoiser.